Cible 4.6: Lecture, écriture et calcul
D’ici à 2030, veiller à ce que tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes, hommes et femmes, sachent lire, écrire et compter
CRÉDIT: Stefanie J. Steindl/HCR. Des sourires de compréhension de Mohammed Abdullah d'Irak (à gauche) et Gholem Reza Ramazani d'Afghanistan (à droite) lors d'une leçon sur les compétences médiatiques en Autriche.
Bien que le taux d’alphabétisme ait atteint 86 % à l’échelle mondiale en 2017, il ne dépasse pas la barre des 65 % en Afrique subsaharienne. Grâce aux progrès rapides de l’alphabétisme chez les jeunes au cours des dernières années – et à des cohortes de jeunes moins nombreuses – on constate une diminution absolue du nombre total d’analphabètes parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, en grande partie à la faveur de l’impulsion donnée par l’Asie. Cependant, le nombre d’analphabètes âgés (65 ans et plus) ne cesse de croître, à tel point que l’on compte désormais presque 40 % d’analphabètes de plus parmi les personnes âgées que parmi les jeunes (Figure 12).
Figure 12: Il y a presque 40 % d’analphabètes de plus parmi les personnes âgées que parmi les jeunes
Les analphabètes isolés, vivant des familles où nul ne sait lire, ont généralement de moins bonnes conditions de vie et éprouvent de plus grandes difficultés à trouver un emploi que les analphabètes de proximité, dont la famille compte une ou plusieurs personnes sachant lire et écrire.
Le taux d’analphabètes isolés est généralement plus élevé dans les zones rurales. Dans les pays riches, les analphabètes isolés sont relativement plus âgés que les analphabètes de proximité, alors que c’est l’inverse dans les pays pauvres. Cela s’explique peut-être par le fait que, dans les pays pauvres, les analphabètes vivent pour la plupart dans des familles multigénérationnelles aux côtés de personnes plus jeunes et plus instruites.
L’alphabétisation doit donc cibler, dans les pays riches, les personnes âgées vivant dans des familles constituées d’une ou deux personnes et, dans les pays pauvres, les jeunes adultes marginalisés sur le plan socio-économique, résidant le plus souvent dans les zones rurales.
Cible 4.6 de l’année précédente