Cible 4 B: Bourses d’études
D’ici à 2020, augmenter considérablement à l’échelle mondiale le nombre de bourses d’études offertes aux pays en développement, en particulier aux pays les moins avancés, aux petits États insulaires en développement et aux pays d’Afrique, pour financer le suivi d’études supérieures, y compris la formation professionnelle, les cursus informatiques, techniques et scientifiques et les études d’ingénieur, dans des pays développés et d’autres pays en développement
Benjamin Loyseau/HCR. Hannah a fui la République arabe syrienne en 2012.
Oscillant entre 1,1 et 1,2 milliard de dollars EU (hors coûts imputés aux étudiants), le volume des bourses d’études financées par des programmes d’aide stagne depuis 2010. Cet indicateur ne renseigne toutefois ni sur le nombre de boursiers ni sur le nombre de bénéficiaires de bourses d’études octroyées en dehors des programmes d’aide.
Alors que les étudiants mobiles sont de plus en plus nombreux à quitter leur région d’origine, les étudiants européens, eux, restent en Europe, leur mobilité externe étant fortement encouragée par les programmes d’échanges d’étudiants. Le taux de mobilité externe parmi ces étudiants augmente avec le niveau d’étude : de 3 % et 6 % au niveau de la licence et du master, il passe à 10 % chez les doctorants (Figure 15).
Figure 15: En Europe, la mobilité des étudiants augmente avec le niveau d’étude
Conformément à l’objectif de référence sur la mobilité dans l’enseignement supérieur du cadre stratégique Education et formation 2020 de l’UE, au moins 20 % des diplômés de l’enseignement supérieur de l’Union européenne doivent étudier à l’étranger pendant une période minimale de trois mois, ce qui représente l’équivalent de 15 crédits dans le système européen de transfert de crédits.
Les données que peuvent fournir les établissements des pays d’origine donnent une estimation de la mobilité horizontale à court terme ; les pays de destination sont tenus de produire des données sur la mobilité verticale. Bien que la notification soit obligatoire dans les pays de l’UE, parmi les principaux pays de destination non européens des étudiants de l’UE, seuls l’Australie, le Brésil, le Canada, le Chili, Israël et la Nouvelle-Zélande fournissent les éléments requis. Les États-Unis représentent une source d’information clé mais ne publient aucune donnée, de même que la Chine, l’Inde, le Japon, le Mexique et la République de Corée. Faute de données complètes sur la mobilité externe, les estimations disponibles (actuellement très inférieures à 20 %) sont probablement loin de refléter la réalité.
Conformément à l’objectif fixé par la stratégie de l’UE pour l’enseignement supérieur, au moins 20 % des diplômés doivent effectuer une partie de leurs études à l’étranger
Cible 4.B de l’année précédente